Fonctionnement du bonus-malus

etVous avez déjà dû remarquer à quel point les primes d’assurance auto sont variables d’une personne à une autre, mais aussi pour la même personne au fil des années. Un système de bonus et malus est en fait appliqué en fonction de la fréquence ou de l’absence de sinistre. On vous explique tout du fonctionnement du bonus-malus.

Qu’est-ce que le bonus-malus ?

Le bonus-malus est aussi appelé « coefficient de réduction-majoration ». Le principe est simple à comprendre. Si vous n’avez pas d’accident, votre cotisation d’assurance est réduite. Au contraire, si vous provoquez un accident, la prime augmente. Ce calcul est effectué une fois par an, à la date d’échéance de votre contrat auto. Concrètement, une année sans sinistre vous donnera un bonus (et permettra une baisse de votre cotisation d’assurance), et une année avec un accident vous attribuera un malus (et entraînera une hausse de votre prime).

Quelles sont les exceptions ?

Le bonus-malus ne s’applique pas à certains véhicules : les 2 ou 3 roues jusqu’à 125 cm3, les véhicules de plus de 30 ans, les véhicules agricoles, forestiers et de travaux publics, ainsi que les véhicules de pompiers, SAMU…

Certains types de sinistres ne sont pas concernés : l’incendie, les accidents en stationnement lorsque le tiers n’est pas identifié, le vol et les bris de glace.

Comment est calculé le coefficient de bonus-malus ?

Le calcul du bonus-malus prend comme référence la prime décidée lors de la souscription au contrat. Le coefficient de réduction-majoration (CRM) est considéré comme égal à 1.

Chaque année, si aucun accident responsable n’a eu lieu, la cotisation est réduite de 5 %, c’est-à-dire que le CRM n’est plus de 1, mais de 0,95. Par exemple, si la prime d’assurance est de 500 €, il faudra la multiplier par 0.95 pour connaître le nouveau montant, à savoir 475 € (500 x 0.95).

Le bonus peut atteindre 50 %, mais ne peut pas aller pas au-delà. Au bout de 3 années avec un bonus de 50 %, il ne sera pas appliqué de malus au premier accident responsable.

En cas d’accident responsable, la cotisation sera majorée de 25 %, dans la limite de 350 %. Pour connaître le nouveau coefficient, il faut multiplier le coefficient d’avant l’accident et le multiplier par 1.25. Par exemple, vous avez une prime de référence de 500 €. Vous avez un coefficient de 0.95 après une année sans accident. Vous avez un accident au cours de la deuxième année. Il faut multiplier 0.95 par 1.25. Vous obtenez 1.1875 arrondi à 1.18. Votre nouvelle prime d’assurance sera de 500 multiplié par 1.18, c’est-à-dire 590 €.